La matrice au service de votre e-réputation
Difficile d'affirmer le contraire : avoir une bonne réputation est fondamental pour réussir en société. Une mauvaise réputation est source d'ennuis, et vous qui êtes certainement quelqu'un d'intègre, vous n'aimez pas les ennuis. Il est donc temps, si ce n'est pas déjà le cas, de prendre très au sérieux l'image que vous renvoyez sur Internet. Et pour cela, encore faut-il que vous fassiez le tri entre ce vous pouvez publier et ce que vous devez garder confidentiel. Pas toujours facile...
À vrai dire, en matière de e-réputation, il y a deux grandes écoles antagoniques. La première école est celle du camouflage qui ne laisse volontairement aucune trace. Ici vous souhaitez garder l'anonymat afin de ne pas vous exposer publiquement. La deuxième école est celle de l'ouverture laissant inéluctablement des empreintes. Ici vous souhaitez être vu(e), pour des raisons qui vous regardent.
Pour les partisans de la première école, la stratégie est simple : boycotter les réseaux sociaux ou se réfugier systématiquement derrière un obscur pseudonyme. Pour les partisans de la deuxième école, il est utile d'entreprendre un travail de classification fondé sur une matrice inspirée des travaux de Fadhila Brahimi. Cette matrice est en réalité un petit tableau à double entrée permettant de distinguer ce qui relève de la sphère personnelle ou professionnelle (en ligne) et ce qui relève de la sphère privée ou publique (en colonne). Cela donne ainsi une vision claire du champ des possibles, avec seulement quatre cellules : personnel et privé, personnel et public, professionnel et privé, professionnel et public.
Concevoir une stratégie de présence à partir de là est aisé : il suffit d'associer chaque canal de communication envisagé à une cellule du tableau. Le niveau de confidentialité et le formalisme exigés pour chaque média s'impose alors de lui-même...